vendredi 26 septembre 2008

LE CHAUD, LE FROID, LE CHAUD...

Bonjour à tous,
Non le blog n'est pas à l'abandon, rassurez vous ! Tout simplement depuis quelques temps il vit au rythme de l'administration départementale...

Nous le savions depuis le 14 août mais il fallait attendre la confirmation officielle (non écrite pour l'instant) : au début janvier la propriété du Patron François Morin sera transférée du Conseil Général à la Mairie d'Ouessant et, à la fin du mois, la somme prévue dans l'appel d'offre sera versée à l'association. Nous en avons discuté au CG à Brest mardi soir, étaient présents : P. Maille, président ; R. Mellouet, ancien président du PNRA et responsable de la commission des Finances ; J.Y. Cozan, conseiller général d'Ouessant (Ouessant est commune et canton) ; D.Palluel, maire de l'île ; B. Jack qui suit le dossier au CG ; J.R. Thirion, président de l'association accompagné de J. Thomas, trésorier, et B. Veret, secrétaire adjoint.
Nous avons saisit l'occasion pour donner à R. Mellouet qui en discutera avec D. Creoff, nouveau président du PNRA, un relevé des factures payées par l'asso et qui selon la convention devaient être réglée par le PNRA, cela correspond à environ 14200€ qui nous vienne principalement de la cotisation des adhérents.

Premier sauvetage du Patron François Morin
Bulkoil, 12 mai 1960

Le grand froid maintenant : mercredi matin nous avons su qu'il y avait eu beaucoup de mer au Stiff mardi après midi et que le canot avait beaucoup tiré sur sa chaîne. En rentrant à l'île les nouvelles étaient de plus en plus mauvaises : le bateau s'enfonçait par l'arrière.
Sur place, on a pu constater que la situation n'était pas fameuse mais que deux personnes de la SNSM avait mis une motopompe en service.
Le temps de se changer et de rejoindre le canot, les pompiers déposaient leur matériel à bord et avec deux pompes et les entrées d'eau étant obturée tant bien que mal, le bateau remontait doucement.
Au fur et à mesure, on cherchait la voie d'eau tandis que le bateau était remorqué à la cale du Stiff.
Le canot asséché, un plongeur ayant examiné la coque et n'ayant rien décelé,nous avons vite compris ce qui s'était passé : il y a dans les deux "baignoires", à la passerelle et dans l'abri à l'arrière de celle-ci, des clapets pour évacuer l'eau de mer.
Ces clapets plus ou moins désemparé et vu le mauvais temps et le bateau dont l'avant se soulageait beaucoup dans des creux estimé à 3 mètres, ont permis l'inondation de l'abri et dans celui-ci le panneau de cale n'étant pas étanche et la cale n'ayant pas tous ses caissons en cuivre s'est trouvée vite inondée. Une fois le phénomène en route il fallait arriver à l'équilibre pour que cela s'arrête.
C'est la situation que l'on a trouvé à notre arrivée à bord : équilibre avec l'eau à mi hauteur des sièges à l'arrière et dix centimètres à l'avant de la passerelle.
Les cloisons étant étanches, la machine et les compartiments avant étaient net.
A 11h45 le Patron François Morin quittait le port du Stiff par ses propres moyens et arrivait une heure plus tard à Lampaul sans aucun problème.
Après avoir "cassé une croute", on retournait à bord pour obturer ces ouvertures.
Ouf !!!